Un nouvel ange pour Aristote ou lorsque Branatole a perdu Orane

Messages : 137 Date d'inscription : 24/08/2008

Branatole

Un puissant cri retentit à travers toute la maison, faisant s’envoler les pigeons depuis le colombage. L’heure de la délivrance, la fin du tonneau comme aurait Lilou, était arrivée pour Branatole et son enfant.

Les deux sœurs avaient recueillit Lilou chez elle le temps d’une soirée. Celle-ci étant de passage au poste de police en avait profitée pour leurs rendre visite. Au moins, Sangui aurait elle quelqu’un pour l’aider dans son travail.

Les ordres fusaient, l’âtre chauffait à pleins et l’eau bouillait. Les ustensiles étaient chauffé et les mains enduites de cendres pour l’hygiène.

Plus le temps passait, et plus les contractions se faisaient importantes .. et plus la mine de Sanguinela était déconfite. Au bout d’un moment, les deux femmes sortent pour se concerter.

Lorsqu’elles reviennent, leurs mines sont graves. Lilou est partit s’affairer pendant que Sanguinela explique à Brana que l’enfant se présente mal et qu’il va falloir l’ouvrir.

Puis Lilou vient apposer un chiffon imprégner de produit, laissant Brana partir rejoindre le royaume de Morphée.

Messages : 137 Date d'inscription : 24/08/2008

Branatole

Le lendemain, chaqu’un pouvait voir les volets qui restaient obstinément fermées chez les Roches Blanches, signe de deuil et de douleurs pour la famille.

Pendant la nuit, les voisins avaient put entendre un violent heurt entre Lilou et Sangui d’un côté, puis Maewinda de l’autre côté. La cause n’étant pas encore très clair pour ceux-ci, et carrément obscure pour Branatole.

En effet, alors qu’elle sortait de son sommeil sans rêve et commençait à entendre les voix des êtres chères, une vive douleur c’était faite sentir au niveau de son ventre, laissant un geignement de douleur s’échapper. Les voix s’étaient aussitôt tues et les jeunes femmes avaient accourues au chevet de Brana.

Et là, Maewinda lui serrant une main, Sanguinela assise sur le bord de son lit et lui tenant l’autre, elles lui avait expliquée.

Elles lui avaient expliquées que Aristote avait d’autres desseins pour Orane que de la laisser vivre, qu’il avait préféré la rappeler à lui. Aucunes autres explications n’étaient possibles.
En effet, elles lui avaient ouvert le ventre comme prévu, condamnant pratiquement à coup sur la mère à la mort. Mais l’enfant aurait eut une chance de survivre. Elle avait beaucoup saignée, mais s’en était plutôt pas mal tirée … le lit pour plusieurs jours, cela aller de soit.

Cependant, alors que Lilou frictionnait la nouvelle née, celle-ci refusait obstinément d’avaler l’air … puis partit rejoindre le père à tous.

Quelques peu choquées, Branatole refusa de dire mots, elle se contenta de se tournait face au mur, de remonter la couverture au dessus d’elle afin d’être totalement isoler du reste du monde. Puis elle laissa couler ses larmes, pleurant sa fille et ne pouvant s’empêcher de penser que c’était de sa faute. Que c’était elle qui aurait dût partir, et non sa fille … qu’il y avait là une injustice bien trop importante.

Messages : 137 Date d'inscription : 24/08/2008

Maewinda

Maewinda ne savait que dire pour aider Branatole dans sa peine, comment lui exprimer qu'elle voulait partager sa douleur??
Elle resta à côté, triste, le coeur brisé... Il faudrait qu'elle appelle un homme d'église pour Brana... pour Orane.

Elle croisa le regard de Sangui et de Lilou, et elle serra la machoire.